Les différents types d’hypnose

Apparue en 1841 avec James BRAID, l’hypnose spectacle est aussi appelée hypnose classique ou hypnose traditionnelle. La personnalité connue pratiquant l’hypnose de spectacle est Messmer. C’est aussi l’hypnose que l’on peut retrouver dans certaines soirées de camping. C’est une approche directe où l’hypnotiseur impose ses suggestions avec supériorité pour mettre la personne dans un état de conscience modifiée. Cette pratique peut apparaitre un peu brutale. Elle n’a pas pour mission de soigner une personne mais bien de faire rire ou d’impressionner un public.

Créer par Camille GRISELIN en 2009, c’est une méthode douce et non directive qui a pour but de faire grandir la confiance et l’amour de soi.

Il n’y a pas d’anamnèse (histoire du sujet et de la maladie) contrairement à l’hypnose Eriksonienne (cependant, on peut retrouver quelques variantes selon les professionnels). L’idée est de retirer les briques de souffrances et de les remplacer par de nouvelles briques remplies de croyances positives. Le thérapeute, en racontant des histoires avec des messages cachés va aller à la source du problème pour le retirer définitivement et éviter que celui-ci soit remplacé par une autre douleur ou un autre comportement. Il ne suffit pas d’annuler le comportement négatif, mais bien d’aller à la source de la difficulté.

C’est une méthode qui s’intéresse à l’enfant intérieur et à sa capacité à modifier son regard sur la vie pour devenir le créateur de sa propre histoire. L’hypnose SAJECE vient faciliter la mise en place de changement positif. On pourrait dire qu’elle se situe entre l’hypnose Eriksonienne et l’hypnose Humaniste.

Utilisée pour la première fois en 1840 pour apaiser les douleurs chirurgicales, elle est ensuite laissée de côté en 1850 de part l’apparition des produits anesthésiants.

Elle fait son retour aujourd’hui dans les milieux hospitaliers, car elle permet d’éviter les effets secondaires des anesthésiants parfois mal tolérés par les patients. Cela permet de relaxer le patient avant une opération et de réduire la quantité d’anesthésiant. Elle est utilisée seulement pour les interventions chirurgicales légères et basiques.

Cette hypnose est encore très répandue aujourd’hui. Elle est apparue aux Etats-Unis dans les années 50. Elle porte le nom de son auteur : Milton Hyland Erickson, un célèbre psychiatre.

Il a beaucoup étudié les mécanismes de l’hypnose. La naissance de l’Ecole de Palo Alto et d’autres approches sont nées de sa pratique et de ses recherches : la thérapie systémique, la thérapie familiale, la programmation neuro-linguistique (PNL).

Cette méthode est moins directe que la première et plus subliminale. Elle a une réelle fonction puisqu’elle permet d’amener le client ou le patient vers un processus de changement en vue d’une modification du comportement et/ou d’une guérison.

Cette pratique est reliée à une approche psychanalytique (Freud, Winnicott, Jung). Il permet d’améliorer le travail des associations libres.

La nouvelle hypnose est de plus en plus présente aujourd’hui. On la doit à Daniel ARAOZ, sexologue et hypnothérapeute qui a créé cette méthode en 1979.

C’est une hypnose qui laisse davantage la parole au patient pour l’inclure dans son propre changement. Elle se rapproche du coaching. Elle a été crée sur les bases de l’hypnose Eriksonienne avec comme objectif d’actualiser la pratique aux patients d’aujourd’hui.

La personne n’est pas dissociée mais est dans un état de conscience augmentée. C’est une méthode qui vient effacer la frontière entre le conscient et l’inconscient, pour gagner plus en conscience.

Elle est représentée par Olivier LOCKERT et Patricia D’ANGELI. L’hypnose humaniste vise la personne à devenir créateur de sa propre réalité.

Les courants en hypnose découlent des orientations thérapeutiques. Actuellement, nous sommes davantage dans une approche intégrative sur le plan thérapeutique. Lorsqu’on a été formé à plusieurs pratiques, il est notamment facile de repérer des liens. C’est le cas entre l’hypnose et la relaxation, la sophrologie, la méditation et d’autres approchent comme la systémie et la PNL…Ce qui permet d’améliorer sa pratique et de s’adapter avec plus de finesse au patient.

Dans l’hypnose spirituelle, l’hypnothérapeute expérimenté peut aller chercher la source de la problématique dans les vies antérieures du client. Il va alors au-delà du conscient et de l’inconscient. C’est un chemin dans l’histoire de l’âme et dans la compréhension de sa mission de vie. C’est une démarche thérapeutique abordant le karma et les incarnations.

C’est une bonne méthode pour continuer à travailler régulièrement pour son mieux-être. Selon moi, il s’agit surtout d’une méthode d’appoint. Elle ne remplace pas une consultation avec un professionnel, et encore moins un accompagnement thérapeutique régulier. Elle est intéressante pour les curieux de l’hypnose et pour ceux qui ont besoin d’être rassurés avant une consultation avec un hypnothérapeute.

Exceptée l’hypnose de spectacle qui doit rester au spectacle, il n’y a pas une bonne ou une mauvaise méthode. Chacun doit choisir ce qui lui convient en fonction de son besoin.